« Eclipse The Pink Floyd Story »: un concept audacieux



Très bien accueilli par le public, le plus récent projet de Floyd Story Production est inspiré du film « Pink Floyd Live At Pompeii » tourné il y a plus de quatre décennies. « Eclipse The Pink Floyd Story », ce nouveau spectacle unique en son genre, saura satisfaire tant les nostalgiques de l’ère « Pink Floyd » que la nouvelle génération.

Afin d’en apprendre davantage sur ce spectacle d’envergure, Petite Boîte a eu le privilège de rencontrer nul autre que l’auteur-réalisateur du film de 1971, « Pink Floyd Live At Pompeii », Adrian Maben ainsi qu’un des producteurs-concepteurs du spectacle, Sylvain Pelletier.

De Pompeii à Montréal

C’est lors de son passage dans la métropole l’été dernier qu’Adrian Maben a été approché par l’équipe de Floyd Story Production afin que celui-ci s’associe à leur projet et endosse ce nouveau spectacle. « Je suis très flatté qu’ils fassent quelque chose basée sur le film musical de Pompeii », raconte le réalisateur qui était à Montréal pour la projection de deux de ces films dans le cadre du Festival du Nouveau Cinéma. Adrian Maben affirme trouver ce projet fort intéressant, car à la base, le concert de Pink Floyd de 1971 à Pompeii n’avait pas été produit devant des spectateurs (le réalisateur précise toutefois que 4-5 jeunes enfants curieux faisaient office de public).

En effet, Sylvain Pelletier explique que c’était important pour lui de comprendre l’essence même et première de la réalisation du film « Pink Floyd Live At Pompeii » afin de pouvoir recréer l’unique ambiance de ce « film mythique ». Il indique qu’il voulait se renouveler en créant un concept unique et audacieux. « Je ne voulais plus quelque chose de répétitif; on voulait sortir des sentiers battus et on voulait se démarquer », précise le producteur.

Pour pouvoir recréer la magie même de Pompeii, la conception d’un tel spectacle a nécessité temps et travail. Ainsi, il aura fallu deux ans de travail sur le projet, cinq à 6 mois de répétitions pour les musiciens et huit mois de travail pour l’équipe de création et de production (musique, image, caméras, vidéos) pour tout mettre en place. D’ailleurs, afin de transposer Pompeii dans nos arénas d’ici, tout a été vu à la perfection : un écran géant L.E.D. de 36 pieds de large par 14 pieds de haut servira de fond de scène, les mêmes transitions que celles dans le film seront effectuées, des instruments d’époque seront utilisés et ces derniers seront placés au même endroit. Bref, tout un travail de minutie. « Le monde va véritablement rentrer dans Pompeii », soutient le producteur.



Place à la musique

Quant à la trame musicale du concert, on apprend que la première partie sera consacrée aux pièces que l’on retrouve dans l’album « Animals » de Pink Floyd. Bien que le film original dure 61 minutes, Sylvain Pelletier mentionne que l’équipe de Floyd Story Production aime et veut donner le plus possible aux spectateurs. Ainsi, en rappel, des chansons qui représentent tant de bons moments pour la formation Eclipse que pour le groupe Pink Floyd seront jouées. Sans nous révéler le clou du spectacle, Sylvain Pelletier nous promet « une véritable finale à la Floyd, une finale vraiment spéciale ». Afin de découvrir cette finale mémorable, il faudra se déplacer sur place.

Un spectacle pour toutes les générations

Le but premier des producteurs du spectacle « Eclipse The Pink Floyd Story » est de faire revivre des bons souvenirs aux fans assidus du légendaire groupe britannique, mais également de faire découvrir cette musique aux générations actuelles. « C’est intéressant de voir que ça attire la jeunesse aussi », se réjouit le réalisateur écossais, Adrian Maben. « Ce n’est peut-être pas tout le monde qui aura l’occasion de voir se produire sur scène les membres de Pink Floyd ensemble réunis. On veut donc que le monde se rappelle de la musique de Floyd et qu’il puisse l’écouter dans les meilleures conditions », conclut Sylvain Pelletier.


Pour connaître toutes les dates de spectacle et pour l’achat de billets, visitez : floydstory.com



Article / Entrevue par: Stacy Rajarison
Crédit photo: www.floydstory.com

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